Language Resident Name:
Clémence LEFEVRES

Day and Date:
Tuesday, March 10th

Language and Level (intermediate or advanced class):
French advanced

Class theme/topics discussed:
Women’s Day

Goal of the class:
To talk about gender discrimination
To create the end of a video
To give your opinion
Reading comprehension
To make them describe a poster

How did you structure the class?
1. Warm-up: coming CA + how was their weekend?
2. Do they know what happened on the 8th of March? If I say “male-female parity or equality”, to which fields are they thinking of?
3. Video https://vimeo.com/49219589
I show them the beginning of the video, they have to guess the end. Then we watch the real end and we discuss it.
4. Posters
I separate them in small groups of 3 and give them a poster made for Women’s day. They have to prepare a small presentation to describe the poster to the rest of the class, explain which message it conveys and if they think it works well.
5. Article
We read together an article and I introduce them to the association for women’s rights “Ni putes ni soumises”. What do they think about this article? About people’s reactions? Is there an American equivalent of “la journée de la jupe”?
6. Famous women
Still in small groups, they pick up a famous woman and prepare a small presentation about her life, her influence, her fights, and why is she inspiring for them (fictional or real woman)

Le Figaro, 9 mars 2012
Des collégiennes qui avaient organisé une «Journée de la jupe» ont été priées de changer de tenue. L’association Ni putes ni soumises critique l’attitude du collège.
Pas de jupe pour la Journée de la femme… Jeudi, à l’occasion du 8 mars, une trentaine d’élèves du collège Roger-Vailland de Poncin, dans l’Ain, avaient délaissé leur jean pour une tenue plus féminine. L’initiative a inquiété la direction de l’établissement qui a invité les collégiennes, âgées de 13 à 15 ans, à aller se changer. «En raison d’agressions verbales dont certaines ont été victimes, un membre de l’équipe de direction leur a proposé d’adopter une autre tenue», a expliqué vendredi Sylvain Weisse, le principal du collège.
Taille de la jupe
Mais les adolescentes de 4e et de 3e ont refusé d’obtempérer. Soutenues par quelques enseignants, elles ont fait circuler une pétition qui a retenu près de 80 signatures pour soutenir leur action, rapporte le quotidien Le Progrès , qui a dévoilé l’histoire.
Provocation de lolita ou acte féministe: la réponse est-elle à trouver dans la taille de la jupe? En plein débat sur l’hypersexualisation de la société après la remise d’un rapport de la sénatrice Chantal Jouanno, la direction du collège a-t-elle jugé nécessaire de calmer le jeu? Interrogés par l’observatoire Orange Terrafemina, les parents plébiscitent pour leur part à 83% l’interdiction des tenues indécentes à l’école. En juin dernier, une élève de 11 ans d’un collège de Villeparisis (Seine-et-Marne) avait également été rappelée à l’ordre par une surveillante qui avait jugée sa jupe trop courte.
«Régression du droit des femmes»
«J’avais une jupe à fleurs qui m’arrivait un peu au dessus du genoux. Ce n’était pas de la provocation. C’était un peu aberrant que l’on nous demande d’enlever notre jupe parceque l’on ne peut pas travailler avec une jupe», a rapporté une élève du collège Roger-Vailland sur RTL. «Il faut que l’on réeduque le regard des garçons, des hommes et même de la société», a également plaidé la mère d’une collégienne.
L’association Ni putes ni soumises, à l’origine du lancement de la Journée de la jupe, organisée tous les 25 novembre pour encourager les filles à oser se montrer féminines et à faire fi des préjugés, se dit choquée par cette réaction. «Je la trouve dégradante. C’est scandaleux, s’offusque sa présidente, Asma Guenifi. Ce genre d’attitude laisse penser que la provocation vient de la fille qui porte la jupe. On cautionne l’idée que cette fille est une pute. C’est très symptomatique de la régression du droit des femmes et des jeusnes filles.» Ce faisant, l’école ne fait pas son travail et va à l’encontre des valeurs de la République dénonce également l’association. «C’est là qu’il faut aborder les rapports fille garçon, parler du sexisme, lutter contre les préjugés», avance Asma Guenifi.
«Cet incident sera l’opportunité pour l’établissement de poursuivre une action engagée depuis des années autour des thèmes du recpect d’autui et des relations entre les filles et les garçons» convient le principal de Roger-Vailland. La volonté des élèves s’inscrit dans une démarche positive et reconnue comme telle par l’établissement. Des actions pédagogiques et éducatives seront très prochainement conduites avec les élèves et leurs familles», promet-il pour apaiser les tensions.